Le barrage de Villerest a été mis en eau en 1984. S’étendant sur 36 km de long et d’une surface de 770 ha, le lac de Villerest est le plus grand existant sur le cours du fleuve Loire. Sa retenue s’étend de Balbigny en amont, à Villerest en aval. Sa fonction première est l’écrêtages des crues, ainsi que le soutient d’étiage en aval. De ce fait le barrage de Villerest subit un Marnage important à compter de fin août et ce jusqu’à mi-décembre.

Le plan d’eau accueille deux ports, dont un seul reste en eau à l’année. Le deuxième se voit dans l’obligation de déplacer ses pontons dans le lit du fleuve lors de la période de marnage.

Photo satellite

Comme on peut le voir sur cette photo sattelite, le cours du fleuve est extrêmement sinueux, parfois encaissées, ce qui crée des couloirs d’accélération du vent (effets venturis). De ce fait, les vents sont souvent erratiques en direction, avec des bascules qui peuvent attendre les 90° en fonction de la direction du vent (de travers, ou dans la longueur du lit du fleuve). Cette instabilité directionnelle est souvent accompagnée de variations de la vitesse du vent (rafales), ce qui oblige à la plus grande vigilance dès que le vent depasse Force 2/3, et ce d’autant plus que les bords ne sont jamais très loin. La remontée au vent s’avère donc souvent “sportive” avec des bords qui excèdent rarement plus de 3 minute. Après quelques séance de navigation, je peux vous garantir que l’équipage est rodé aux manoeuvres.

 

Cette vidéo promotionnelle vous donnera un petit aperçu du terrain de jeu de Karukera. Vous pourrez également le découvrir en évolution accompagné de son voisin de ponton, un Edel 6 qui partage la majorité de nos sorties.

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Cela faisait quelques temps que j’etais à la recherche d’une solution économique, mais aussi à portée de réalisation du particulier lambda, ne nécéssitant donc pas la mise en oeuvre de techniques ou d’outillages par trop spécifique. Tout ceci pour répondre à cette angoissante question : comment manger à l’ombre dans le cockpit sans pour autant devoir déplacer le bateau au beau millieu de la forêt la plus proche à chaque repas (je sais bien que le first 18 est un transportable, mais quand même…).

Cette solution je l’ai trouvée sur Hisse et oh !, bien connu dans la communauté des voileux. C’est en m’inspirant largement de cet article que j’ai confectionné le taud de Karukera, remplaçant la bache à store par une toile de rechange pour parasols de terrasse de 2 x 3 m en tissus de 300 g/m2 achetée au C…..rama du coin pour la modique somme de 15 €. Cependant, les dimensions optimales pour le cockpit du first 18 étant de 2m de long x 2.40 m de large (maître bau de 2.40 m), il conviendra de recouper la longueur de 3 m originelle. De même, il ne sera pas possible de confectionner des fourreaux sous peine de réduire sensiblement la longueur du taud. Il faut donc confectionner des boucles à l’aide petites longueurs de sangles (type sangle pour volets roulants) cousues sur les bords avant et arrière, ainsi que sur l’axe médian du taud afin d’y faire passer les arceaux. Et c’est là qu’intervient un élément essentiel dans la réalisation de l’ensemble : votre belle-mère et sa machine à coudre.

Les arceaux sont issus du rayon camping du Dé……lon le plus proche, et sont à l’origine des arceaux de tente en fibre de verre. Il suffit ensuite de les recouper à la bonne longueur et d’en assembler les élements avec la garcette élastique fournie dans le kit. J’ai également pratiqué une échancrure, refermable par une patte velcro, afin de laisser passer la balançine. Un petit tendeur à chaque angle de façon à maintenir l’ensemble en place, et le tour est joué, les glaçons restent au frais pendant l’apéro.

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N’ayant jamais pratiqué l’exercice, c’est sur internet que j’ai cherché les informations nécéssaires au bon déroulement de l’opération. Une fois éffectuée la synthèse des choses à faire et à éviter, il ne reste plus qu’à passer à la pratique.

Avec une remorque cassante, la mise à l’eau ne devrait pas poser de problèmes. Effectivement, une fois sur la rampe, je n’ai pas eu besoin d’imerger les moyeux pour faire glisser Karukera en douceur sur les rouleaux, jusqu’à atteindre son élément naturel. Cependant, quelquechose me dit que la mise au sec ne sera pas aussi simple.

les moyeux sont bien au sec

les moyeux sont bien au sec

 

La remorque cassante, ça aide...

Une remorque cassante, ça aide...

Plouf !

Plouf !

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Ma premiere vision de Karukera fut cette photo qui illustrait la petite annonce mise en ligne par l’ancien propriétaire sur un site spécialisé. Au vu de cette dernière, on devine un entretien rigoureux du bateau et des différents éléments d’accastillages. On peut entrevoir également l’optimisation du plan de pont au travers des nombreux renvois au cockpit que l’on devine courant sur les flancs du roof. Après contact téléphonique, rendez-vous est pris le samedi suivant pour un premier contact “physique” cette fois. C’est sous la neige (mois de janvier oblige) que je l’ai découvert au fond d’un jardin, caché derrière la maison de son propriétaire.

Démâté, accastillage partiellement démonté, le pont salit par plusieurs semaines de stockage à terre et vaguement protégé sous une bâche plastique, il paraîssait moins fringuant que sur l’annonce. A contrario, le brillant de la coque témoignait d’une peinture relativement récente (1 ans). Cependant quelques travaux sont à prévoir : l’antifouling à refaire, quelques points de rouille sur la quille, mais visiblement superficiels, la porte de la descente en piteux état et quelques bouts à changer, mais rien de trop grave. D’autant que l’entretien de l’accastillage frisait l’excès, pour preuve : les winchs protégés des intempéries hivernales par du papier collant.

Au niveau de la garde robe, 2 jeux de voiles dont un complet en état d’usage comprenant :

  • 1 grand voile.
  • 1 génois à fort recouvrement, malheuresement son emploi implique l’abaissement des filière sur la partie avant du bateau (configuration de la première photo), or ayant des enfants en bas âge, j’ai pour projet de mettre des filets de filière.
  • 1 spi.
  • 1 tourmentin.

Le deuxième jeu sort tout juste de chez “véga voiles” et n’a servit que 4 fois :

  • 1 grand voile.
  • 1 génois à faible recouvrement (Ce dernier me pénalise quelque peu dans le petit temps, cependant pour les raisons évoquées plus haut, c’est celui que j’utilise).

 

Peinture neuve pour la coque

Peinture neuve pour la coque

La porte à souffert

La porte à souffert

Le cockpit

Le cockpit

L'antifouling est à refaire

L'antifouling est à refaire

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Moi qui pensais devoir écumer tout les ports et courir en quelques lontaines contrées pour le dénicher, je n’ai eu qu’a parcourir une petite centaine de kilomètres pour trouver celui qui allait devenir Karukera.

C’est un first 18 à quille relevable de 1981, qui arbore fièrement le n° 999 de sa série. Son ancien propriétaire le propose accompagné de sa remorque, d’un jeu de voile complet en état d’usage, plus une grand voile et un génois neufs. On rajoute à cela un petit HB yamaha de 4 cv qui, malgrès ses 24 ans de bons et loyaux services, se trouve être en excellente forme et largement suffisant pour dehâler les 600 kg lège du first.

L’ensemble de ces arguments, plus la proximité géographique du bateau finissent par convaincre Madame, et l’affaire est emballée en moins d’une semaine.

Nous voici les heureux propriétaires de Karukéra

Caractéristiques :

Longeur hors tout  5.90 m
Longueur de flottaison 5.05 m
Largeur maximum 2.40 m
Tirant d’eau (quillard) 0.78 m
Tirant d’eau (version quille relevable) 1.10/0.55 m
Déplacement ~600 kg
Poids du lest 180 kg
Couchettes 4
Catégorie de navigation 4ème
   
Grand voile 10 m²
Génois 7.55 m²
Foc 5 m²
Tourmentin 2 m²
Spinnaker 18.50 m²

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